De mal en Pitt
Ce matin, en arrivant au boulot, on en veut à mon corps.
J'étais à peine sorti de mon appart' que, paf, comme par hasard, ma voisine se retrouve sur le pallier en même temps que moi. Elle me regarde étrangement, et je sens qu'il vaut mieux que je m'éclipse avant que les choses tournent mal.
Dans la voiture du métro, c'est pire : au fur et à mesure que les stations s'égrènent, je me sens de plus en plus épié, traqué, véritablement déshabillé par des dizaines de paire d'yeux. Que me veut-on ? Impossible de le savoir.
J'arrive à mon travail, et ça continue. Sans cesse des regards en biais, des chuchotis dans mon dos, des messes basses qui cessent à mon arrivée.
J'ai un peu chaud alors j'ai le malheur de boire un Coca-cola Light. Je jette ma canette, et quitte le coin-détente, mais je m'aperçois que j'ai oublié mon porte-monnaie, alors j'y retourne. Et là, je tombe sur une dizaine de femmes qui dépouillent la poubelle.
Je n'y comprends plus rien, à ce monde de fous.
Alors je n'ai plus qu'une envie : rentrer chez moi, m'affaler dans mon canapé enfiler un débardeur et me passer lascivement une main sur les abdominaux.
Allez hop, d'ailleurs, j'y vais !
Aaaaaaaaah ! Ça va mieux !
Demain, on sera le 10/05, et j'arriverai au boulot.
J'étais à peine sorti de mon appart' que, paf, comme par hasard, ma voisine se retrouve sur le pallier en même temps que moi. Elle me regarde étrangement, et je sens qu'il vaut mieux que je m'éclipse avant que les choses tournent mal.
Dans la voiture du métro, c'est pire : au fur et à mesure que les stations s'égrènent, je me sens de plus en plus épié, traqué, véritablement déshabillé par des dizaines de paire d'yeux. Que me veut-on ? Impossible de le savoir.
J'arrive à mon travail, et ça continue. Sans cesse des regards en biais, des chuchotis dans mon dos, des messes basses qui cessent à mon arrivée.
J'ai un peu chaud alors j'ai le malheur de boire un Coca-cola Light. Je jette ma canette, et quitte le coin-détente, mais je m'aperçois que j'ai oublié mon porte-monnaie, alors j'y retourne. Et là, je tombe sur une dizaine de femmes qui dépouillent la poubelle.
Je n'y comprends plus rien, à ce monde de fous.
Alors je n'ai plus qu'une envie : rentrer chez moi, m'affaler dans mon canapé enfiler un débardeur et me passer lascivement une main sur les abdominaux.
Allez hop, d'ailleurs, j'y vais !
Aaaaaaaaah ! Ça va mieux !
Demain, on sera le 10/05, et j'arriverai au boulot.