Histoire de temps
Ce matin, en arrivant au boulot, je suis décidément trop photodépendant.
Le problème, quand on est trop photodépendant, c’est qu’on n’est jamais à l’abri d’une déprime pathologique.
Tenez, votre serviteur, par exemple, en a franchement marre de l’hiver, qui a été bien trop long pour les Français, qui n’avaient franchement pas besoin de ça (c’est pas moi qui le dis, c’est Le Parisien). Alors il s’est mis à attendre les « beaux jours » comme d’autres attendent une greffe de rein, les dialyses en moins.
Et pis là, voilà qu’il s’aperçoit qu’on est déjà à un tiers du mois de mai passé, et qu’il n’est pas encore allé boire le moindre coup en terrasse (ou si peu), ni pique-niquer, ni jouer à la pétanque ni rien.
Alors, dans sa psychose, il s’y voit déjà : qui dit un tiers de mai dit mois de mai fini, soit presque mois de juin, autant dire fin du mois d’août.
Eh oui : c’est déjà l’automne de l’été, et je n’en ai pas profité.
Souriez si vous voulez, n’empêche, c’est une préoccupation qui est très présente à mon esprit.
Mais l’avantage d’être terrifié par l’absence de soleil et angoissé par le temps qui passe, c’est que si je pousse le délire plus loin (ce que, fort heureusement, je n’hésite jamais longtemps à faire), je me vois déjà à la mi-avril 2007, bien décidé, cette fois, à ne pas laisser s’échapper ce foutu mois de mai.
Oui, je sais, je suis tout de même un peu malade. Mais ça me permet au moins de vous le dire : l’été 2074 s’ra chaud dans les couches senior.
Demain, on sera le 12/05 (38,7 % du mois de mai se sera écoulé) et j’arriverai au boulot.
Le problème, quand on est trop photodépendant, c’est qu’on n’est jamais à l’abri d’une déprime pathologique.
Tenez, votre serviteur, par exemple, en a franchement marre de l’hiver, qui a été bien trop long pour les Français, qui n’avaient franchement pas besoin de ça (c’est pas moi qui le dis, c’est Le Parisien). Alors il s’est mis à attendre les « beaux jours » comme d’autres attendent une greffe de rein, les dialyses en moins.
Et pis là, voilà qu’il s’aperçoit qu’on est déjà à un tiers du mois de mai passé, et qu’il n’est pas encore allé boire le moindre coup en terrasse (ou si peu), ni pique-niquer, ni jouer à la pétanque ni rien.
Alors, dans sa psychose, il s’y voit déjà : qui dit un tiers de mai dit mois de mai fini, soit presque mois de juin, autant dire fin du mois d’août.
Eh oui : c’est déjà l’automne de l’été, et je n’en ai pas profité.
Souriez si vous voulez, n’empêche, c’est une préoccupation qui est très présente à mon esprit.
Mais l’avantage d’être terrifié par l’absence de soleil et angoissé par le temps qui passe, c’est que si je pousse le délire plus loin (ce que, fort heureusement, je n’hésite jamais longtemps à faire), je me vois déjà à la mi-avril 2007, bien décidé, cette fois, à ne pas laisser s’échapper ce foutu mois de mai.
Oui, je sais, je suis tout de même un peu malade. Mais ça me permet au moins de vous le dire : l’été 2074 s’ra chaud dans les couches senior.
Demain, on sera le 12/05 (38,7 % du mois de mai se sera écoulé) et j’arriverai au boulot.