Démocracie de rue (bouge tes seufs)
Aujourd'hui, en arrivant au boulot, cruelle desillusion : le message d'hier est perdu, et les très intéressants commentaires de Stefbis avec. Damn.
Mais que tout ça ne m'empèche pas de vous raconter ce que j'ai vu, hier dans la rue. Au détour d'une rue, je tombe sur des militants du Parti des Travailleurs, en train de faire de l'affichage sauvage pour le non. Là-dessus, un "jeune" (vous savez, cette drôle d'espèce en dessous de 30 ans) les invective, en leur disant qu'il est dangereux et débile de dire non à l'europe. S'en suit une scène digne des meilleurs débats politiques télévisés : chacun gueule, sans écouter une seule seconde les arguments de l'autre, et on est à deux doigts de l'affrontement armé.
J'interviens, parce que ça me fait bien rigoler, et me fait tej' par la nana qui manie la brosse à coller : " J'ai pas de leçon à recevoir d'un petit con de bobo". Et moi de lui dire que non, pas du tout, d'abord j'habite dans le XVIIIème, etc.
Au bout de bien dix minutes de Oui! Non! Services public! Gravé dans le marbre! Le Pen!, je décide de continuer mon chemin, non sans avoir fait remarquer aux différentes parties que"Putain en tout cas ça faisait bien longtemps qu'en France il n'y avait plus eu de discussion politique en pleine rue". Il faut bien lui reconnaitre ça, au traité.
Ceci dit, je passe bien pour un con, moi, avec mon post sur le texte d'Etienne chouard. Parce que depuis, ce texte-là, mais surtout celui-ci, signé LaLame, sur le formidable site DuLourd, m'ont retourné comme la veste d'un collabo fin 44.
C'est pas très long, c'est presque limpide, et ça permet de comprendre une quantité incroyable de choses, et de prendre une décision. Pour moi, desormais, c'est Oui. Mais d'ici le vote, qui sait ce qui peut arriver.
Demain, on sera le 22/04, et j'arriverai au boulot.
Mais que tout ça ne m'empèche pas de vous raconter ce que j'ai vu, hier dans la rue. Au détour d'une rue, je tombe sur des militants du Parti des Travailleurs, en train de faire de l'affichage sauvage pour le non. Là-dessus, un "jeune" (vous savez, cette drôle d'espèce en dessous de 30 ans) les invective, en leur disant qu'il est dangereux et débile de dire non à l'europe. S'en suit une scène digne des meilleurs débats politiques télévisés : chacun gueule, sans écouter une seule seconde les arguments de l'autre, et on est à deux doigts de l'affrontement armé.
J'interviens, parce que ça me fait bien rigoler, et me fait tej' par la nana qui manie la brosse à coller : " J'ai pas de leçon à recevoir d'un petit con de bobo". Et moi de lui dire que non, pas du tout, d'abord j'habite dans le XVIIIème, etc.
Au bout de bien dix minutes de Oui! Non! Services public! Gravé dans le marbre! Le Pen!, je décide de continuer mon chemin, non sans avoir fait remarquer aux différentes parties que"Putain en tout cas ça faisait bien longtemps qu'en France il n'y avait plus eu de discussion politique en pleine rue". Il faut bien lui reconnaitre ça, au traité.
Ceci dit, je passe bien pour un con, moi, avec mon post sur le texte d'Etienne chouard. Parce que depuis, ce texte-là, mais surtout celui-ci, signé LaLame, sur le formidable site DuLourd, m'ont retourné comme la veste d'un collabo fin 44.
C'est pas très long, c'est presque limpide, et ça permet de comprendre une quantité incroyable de choses, et de prendre une décision. Pour moi, desormais, c'est Oui. Mais d'ici le vote, qui sait ce qui peut arriver.
Demain, on sera le 22/04, et j'arriverai au boulot.