Le rhube

Publié le par Maurin

Ce matin, en arrivant au boulot, je vous dois une explication.

C'est vrai, hier, je ne suis pas arrivé au boulot. Et pourtant, j'avais promis. Mais voilà : entre-temps, j’ai eu le rhube.
Si bien qu’hier matin, quand je me suis levé, j’avais l’impression d’être à bord d’un sous-marin de la kriegsmarine, avec des officiers allemands qui me criaient des ordres en teuton (en fait c’était mes voisins du dessous, et c’était de l’arabe, c’est dire si j’étais mal, très mal).
Mais ce qui m’a vraiment achevé, c’est qu’hier, avec mon journal, on était de mission dans une école primaire.
On fait ça parfois : on va voir une classe pour savoir ce que les enfants pensent de deux ou trois romans qu’on leur fait lire.
Mais voilà : quand on a le rhube, une classe de 25 morveux charmants lecteurs de 10 ans, c’est trop. Je suis ressorti de là avec la tête telle le chou-fleur moyen. Non, pas « blanche et boursouflée et pas bonne quand on la cuit à l’eau comme à la cantine », mais presque.
Du coup, je suis rentré chez moi, tout fiévreux, et j’ai dormi comme une merde.

La question, c’est : « Suis-je guéri aujourd’hui ? »

Eh bien, grâce à ma constitution hors du commun, on peut dire que oui. Enfin, ma constitution ET un traitement de choc dont j’ai le secret. En fait, Toutes les heures et demie, je prends 2 dolirhume, puis 2 aspirines, puis 1 ibuprofène 4OO mg, puis 2 dolirhume, et ainsi de suite.

Résultat, aujourd’hui, je pète le feu. Et dire qu’il y a des grincheux pour dire que les médicaments c’est rien d’autre que des produits chimiques toxiques qui font mal à notre corps... Tsssss, je vous jure... Et en plus c’est pratique. Tenez, c’t’aprèm, à la visite médicale, au moment de l’analyse d’urine, *paf !*, v’la-t-y pas que la minuterie s’éteint d’un coup. Eh ben, vu que je pissais fluo, j’ai rien renversé ! Héhé !

Demain, on sera le 26/01, et j’arriverai au boulot.

Publié dans enarrivantauboulot

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article