Pof...
Ce matin, en arrivant au boulot, un peu d’histoire.
En 7840 avant Jésus-Christ, Grompf est le meilleur chasseur de sa tribu. Mais au moment de planter son quatorzième mammouth (qui lui aurait permis d’acheter Gamprr, la bombe sexy fille du chef de la tribu de l’autre côté de la vallée), hop, l’erreur bête. Grompf se ramasse par terre et finit écrasé, labouré, amalgamé à la terre des pentes de ce que bien plus tard, on appellera le Kilimanjaro.
Le 19 juillet 64, un jeune Romain bien sous tous rapports fait tomber son stylet alors qu’il était en train de graver sur des tablettes de cire de bien beaux poèmes. Comme il est tard dans la nuit, il saisit sa lampe à huile et se met en tête de fouiller sa chambre à la recherche du précieux instrument. Et soudain, hop, l’erreur bête. Néron se ramasse par terre et fout le feu à Rome, s’attirant ainsi l’opprobre de concitoyens bien peu reconnaissants.
Le 14 avril 1912, Edward Smith, un capitaine de la marine civile, navigue tranquille, avec son beau paquebot tout neuf. À ses côtés, un tas de gonzesses très impressionnées par son « gros engin » (c’est du moins ce qu’elles lui susurrent à l’oreille). Mais alors qu’il se dirige vers le minibar du poste de pilotage, pour resservir un Martini à cette coquine de Nathalie, hop, l’erreur bête. Edward se ramasse par terre, non sans s’affaler auparavant sur le gouvernail, qui envoie le bateau faire mumuse avec un iceberg. Il était écrit que le Titanic ne ferait pas d’autre traversée.
Le 26 avril 1986, Oleg est bien content de son nouveau boulot. Avec son pote Pietr, ils se tapent des vodkas dans la salle de contrôle de la centrale Lénine. Ils n’en sont qu’à la première douzaine, autant dire qu’ils sont parfaitement sobres, et Oleg décide donc d’aller chercher quelque chose d’un peu plus sérieux, à savoir le jerrican d’alcool à brûler situé à l’autre bout de la pièce. Et là, hop, l’erreur bête. Oleg se ramasse par terre, Pietr trébuche sur Oleg, et la bouteille de vodka qui était encore dans les mains de Pietr atterrit sur le tableau de commande de la centrale, décoiffant quelque peu la petite ville de Tchernobyl.
Pourquoi toutes ces erreurs bêtes ? Moi aussi, je me le demandais, jusqu’à ce matin, en arrivant au boulot.
Crois-moi, cher lecteur : on ne vérifie jamais trop que ses lacets sont bien noués.
Demain, on sera le 27/04, et j’arriverai au boulot.
En 7840 avant Jésus-Christ, Grompf est le meilleur chasseur de sa tribu. Mais au moment de planter son quatorzième mammouth (qui lui aurait permis d’acheter Gamprr, la bombe sexy fille du chef de la tribu de l’autre côté de la vallée), hop, l’erreur bête. Grompf se ramasse par terre et finit écrasé, labouré, amalgamé à la terre des pentes de ce que bien plus tard, on appellera le Kilimanjaro.
Le 19 juillet 64, un jeune Romain bien sous tous rapports fait tomber son stylet alors qu’il était en train de graver sur des tablettes de cire de bien beaux poèmes. Comme il est tard dans la nuit, il saisit sa lampe à huile et se met en tête de fouiller sa chambre à la recherche du précieux instrument. Et soudain, hop, l’erreur bête. Néron se ramasse par terre et fout le feu à Rome, s’attirant ainsi l’opprobre de concitoyens bien peu reconnaissants.
Le 14 avril 1912, Edward Smith, un capitaine de la marine civile, navigue tranquille, avec son beau paquebot tout neuf. À ses côtés, un tas de gonzesses très impressionnées par son « gros engin » (c’est du moins ce qu’elles lui susurrent à l’oreille). Mais alors qu’il se dirige vers le minibar du poste de pilotage, pour resservir un Martini à cette coquine de Nathalie, hop, l’erreur bête. Edward se ramasse par terre, non sans s’affaler auparavant sur le gouvernail, qui envoie le bateau faire mumuse avec un iceberg. Il était écrit que le Titanic ne ferait pas d’autre traversée.
Le 26 avril 1986, Oleg est bien content de son nouveau boulot. Avec son pote Pietr, ils se tapent des vodkas dans la salle de contrôle de la centrale Lénine. Ils n’en sont qu’à la première douzaine, autant dire qu’ils sont parfaitement sobres, et Oleg décide donc d’aller chercher quelque chose d’un peu plus sérieux, à savoir le jerrican d’alcool à brûler situé à l’autre bout de la pièce. Et là, hop, l’erreur bête. Oleg se ramasse par terre, Pietr trébuche sur Oleg, et la bouteille de vodka qui était encore dans les mains de Pietr atterrit sur le tableau de commande de la centrale, décoiffant quelque peu la petite ville de Tchernobyl.
Pourquoi toutes ces erreurs bêtes ? Moi aussi, je me le demandais, jusqu’à ce matin, en arrivant au boulot.
Crois-moi, cher lecteur : on ne vérifie jamais trop que ses lacets sont bien noués.
Demain, on sera le 27/04, et j’arriverai au boulot.